Née le 4 septembre 1964 à Poitiers, Maryse Ewanje Epée, sœur de Monique Éwanjé-Épée, est une spécialiste du saut en hauteur.  Pour la petite histoire Maryse sera d'abord championne de France de 100 mètres haies et d'heptathlon avant de se spécialiser dans le saut en hauteur. Elle a connu dans sa carrière trois clubs : le  Montpellier Université Club, l'US Créteil et le Racing Club de France.

En 1981, à 16 ans et 10 mois, elle est sélectionnée aux championnats d'Europe junior d'Utrecht en heptathlon. Durant l'épreuve elle bat huit records sur huit
De 1982 à 1985, elle est de multiples fois championne de France chez les jeunes en saut en hauteur, 100 mètres haies, saut en longueur et heptathlon.

Lors de son premier record senior du saut en hauteur signé à l'occasion des championnats d'Europe en salle de Budapest en 1983 (1m92) elle remporte le bronze. Un an plus tard, aux championnats d'Europe de Göteborg, Maryse porte le record de France en salle à 1m95 et s'empare de la médaille d'argent derrière son idole, l'Allemande Ulrike Meyfarth. Cette même année 1984, elle dispute les Jeux Olympiques de Los Angeles et termine au pied du podium à la 4ème place.

En septembre 1984, après les Jeux Olympiques de Los Angeles, Maryse rejoint l'Université d'Arizona à Tucson, où elle suit des études de journalisme. Sous la houlette de Bob Myers, elle est vice-championne universitaire américaine à Austin en mai 1985. Quelques semaines plus tard, elle bat le record universitaire américain avec 6 pieds 4 pouces 3/4 (1m96), record qui tiendra jusqu'en 1992…

En septembre 1985, Maryse Éwanjé-Épée rentre en France après deux saisons difficiles durant lesquelles Madely Beaugendre bat son record de France en salle avec 1m96, elle retrouve le haut niveau et se qualifie pour les Jeux Olympiques de Séoul en 1988 le dernier jour de la période qualificative, dans ce qui reste le plus beau concours des championnats de France, à Tours, en franchissant 1m95 tandis que Madely Beaugendre s'élève à 1m93.

A Séoul, Maryse se qualifie pour la finale avec 1m92, où elle se classe 10ème avec 1m90. L’année suivante, en 1989, lors des  championnats d'Europe en salle de La Haye, elle monte sur la 3ème marche du podium.

Plâtrée durant deux mois, après l’accouchement de sa fille, elle  reprend l'entrainement six mois avant les Jeux olympiques de Barcelone de 1992 avec un corset. Elle saute 1m91 mais ne parvient malheureusement pas à réaliser les minima olympiques pour seulement un centimètre.

En 1995, elle est victime d'une rupture partielle du tendon d'Achille, et un an plus tard, elle échoue à nouveau pour un centimètre contre les minimas qualificatifs pour les Jeux olympiques d'été de 1996 à Atlanta. Elle  décide alors de mettre un terme à sa carrière durant laquelle elle a détenu les records de France des catégories cadette, junior, espoir et senior du saut en hauteur.